Le burn-out et moi

A 32 ans, j’affiche déjà 2 burn-out au compteur et autant vous dire que je souhaite éviter d’en ajouter un 3ème à mon palmarès ! Alors j’ai analysé les facteurs qui sont entrés en jeu durant ces périodes difficiles de ma vie. Voici ce qui en est ressorti.

Les causes du burn-out

Le burn-out est avant tout une accumulation d’énergies négatives. A un certain stade, le corps et le mental n’arrivent plus à stocker et contenir toutes ces énergies : c’est le burn-out. Mais quelles sont ces énergies qui nous submergent ?

Le premier facteur que j’ai identifié est la fatigue. Lorsqu’on manque de sommeil ou que notre sommeil n’est pas réparateur, on manque d’énergie. Pourtant, nous devons quand même faire face à toutes les obligations et sollicitations de nos journées bien remplies. Or si nous dépensons plus d’énergie que nous en avons en stock, nous puisons dans nos réserves. Nous sommes épuisés et l’état de fatigue est accru.

La fatigue engendre d’autres énergies négatives à son tour, comme un terrible engrenage : les émotions négatives. Quand nous sommes fatigués, nous sommes irritables. Tout nous énerve, nous sommes à fleur de peau. Si vous vous réveillez de mauvaise humeur, à moins que ce soit un lundi, que vous n’ayez pas envie de bosser et que vous détestiez votre job, c’est probablement que vous manquez de sommeil. Et être de mauvaise humeur dès le réveil, c’est à coup sûr se réserver une journée remplie d’émotions négatives (frustration, agacement, impatience, colère…).

Le 3ème facteur du burn-out est la charge mentale. Car oui, quand nous nous répétons en boucle une liste de choses à ne pas oublier, que nous ruminons notre journée, notre cerveau surchauffe. Lui aussi a besoin de repos, tout autant que notre corps. D’ailleurs, une trop forte charge mentale nuit à l’endormissement, et par conséquent engendre de la fatigue. Alors n’oubliez pas de faire une pause et de débrancher !

Ajoutez à cela le stress et vous obtenez le combo gagnant ! Et comme dans nos vies modernes, nous y sommes confrontés quotidiennement, autant dormir comme un bébé et se réveiller en pleine forme et de bonne humeur ! Car si vous cumulez ces 3 facteurs sur une trop longue période, c’est le burn-out assuré. Malheureusement, dans ce genre de situation, on n’anticipe pas et quand on s’en rend compte, il est déjà trop tard.

J’ai fait mon premier burn-out quelques mois après la naissance de ma fille en 2015. J’avais le cocktail parfait : fatigue, stress, charge mentale et humeur qui faisait le yoyo avec un supplément d’hormones ! La peur de la mort subite du nourrisson, le stress de ne pas être à la hauteur, de ne pas faire les choses correctement, les nuits courtes et en pointillés, les pleurs de bébé… Devoir trouver une nouvelle organisation entre les corvées habituelles, les biberons, le bain de ma fille. Comme je n’ai pas pris de congé parental, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’en remettre. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû faire une pause, pour récupérer, refaire le plein d’énergies positives. Mais non, je me suis infligée le stress de la route et des bouchons 2 heures par jour minimum, le stress du travail, en plus de ma nouvelle vie de maman. Et seulement 6 mois après la naissance de ma fille, le burn-out est arrivé. Arrêt de travail d’un mois.

Pourquoi me suis-je infligée ça ?!

Pour réduire le facteur stress et retrouver un peu de sérénité, j’ai décidé de quitter mon emploi. Et environ 2 mois plus tard, je retrouvais un travail à 20 minutes de route de chez moi. Stress des bouchons : check ! (vas écouter mon Podcast dans lequel je te raconte mes péripéties professionnelles : épisode Mon parcours et mes conseils #2) Évidemment, je me suis créée un nouveau stress, celui d’arriver dans une entreprise que je ne connaissais pas, avec de nouveaux collègues et un nouvel environnement, mais celui-ci était temporaire et nécessaire. Il faut savoir sortir de sa zone de confort si l’on veut accéder au bonheur, mais ceci est un autre débat.

Mais bon, à l’époque, je n’avais pas du tout analysé la situation et je n’avais pas compris les causes de mon burn-out. De mon point de vue, la naissance de ma fille avait amené de grands changements dans ma vie, et je devais faire des choix et apporter quelques modifications pour pouvoir profiter pleinement de cette nouvelle aventure. C’est bien là le problème, lorsque nous sommes submergés d’énergies négatives, nous n’avons pas le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Et nous finissons par nous noyer, à ce moment-là, il est trop tard.

Aujourd’hui, je mets toutes les chances de mon côté. Je respecte mon sommeil. J’essaie autant que possible de dormir les 8 heures dont j’ai besoin chaque nuit. Je ne culpabilise pas si je fais une sieste, c’est que j’en ai besoin. Je relativise quand je sens une émotion négative m’envahir. A quoi cette émotion me sert-elle, à part nuire à ma santé ? Et je travaille ma gratitude. En faisant cela, je suis davantage optimiste, je vois le verre à moitié plein et j’expérimente beaucoup d’énergies positives dans ma journée. (vas écouter mon Podcast : comment être optimiste ?) De ce fait, je suis également plus détendue et donc beaucoup moins stressée. Même si je n’ai pas encore trouvé de remède miracle contre toutes les situations stressantes.

La 5ème cause du burn-out

Enfin, lors de mon deuxième épisode de burn-out, en 2019, j’ai identifié un 5ème facteur : le non-alignement. Qu’est-ce donc ?! Chaque être humain a des valeurs qui lui sont propres. Et quand nous agissons à l’encontre de nos valeurs, nous nous sentons en décalage et cela crée un malaise. C’est aussi ce qu’on appelle la dissonance cognitive.

Par exemple, l’une de mes valeurs est l’indépendance. J’aime pouvoir faire les choses sans l’aide de quelqu’un et je n’aime pas qu’on me dise quoi faire. D’autant plus si les tâches qu’on me demande de faire ne correspondent pas à mes autres valeurs. Il va sans dire qu’occuper un poste administratif en tant que salariée dans une multinationale ne me correspondait pas vraiment. Et même si j’avais des avantages, travailler à l’encontre de mes valeurs m’était devenu insupportable. Pourtant j’ai continué pendant plusieurs mois à me lever tous les matins et aller au bureau, malgré cette boule au ventre, parce que je ne savais pas quoi faire d’autre. Si bien que j’ai fini par craquer.

Alors si vous vous sentez au bout du rouleau, demandez-vous si ces facteurs sont réunis. Et si oui, n’attendez pas le burn-out pour réagir. Et si vous avez déjà fait un burn-out, j’espère que cet article vous aidera à mieux le comprendre, à ne pas culpabiliser et surtout à en éviter un nouveau. Laissez un commentaire pour raconter vos histoires. Au delà du plaisir de vous lire, je suis sûre que vos expériences nous enrichirons tous.

A bientôt,

Charlène

Soigner les maux

Dans nos sociétés modernes occidentales, nous concentrons notre attention sur les conséquences. Lorsque nous sommes malades, nous prenons des médicaments sans se demander pourquoi nous sommes malades. Or si la maladie s’est installée, c’est qu’il y a une faille dans le système !

J’attrape un rhume parce que suis fatiguée, que mon système immunitaire n’est pas suffisamment développé, parce que je nourris mal mon corps et qu’il est trop occupé à digérer et stocker les éléments dont il ne sait pas quoi faire plutôt que combattre les virus et bactéries qui s’insinuent dans mon organisme. Les causes peuvent être multiples et pourtant, nous nous focalisons sur les conséquences.

Nos maux sont le résultat de nos actions, mais également de nos émotions. Quand je ressens une émotion négative, j’envoie des énergies négatives dans mon environnement et je reçois en écho des énergies négatives. C’est ainsi que fonctionne la loi de l’attraction. Si je veux obtenir un résultat positif, je dois agir positivement mais également ressentir des émotions positives. Si je pose une action en vue d’un résultat mais que je ressens du doute, de l’incertitude sur le fait que cela va fonctionner alors j’envoie des énergies négatives. Au contraire, si j’ai la conviction d’obtenir le résultat escompté, que je suis optimiste, alors j’envoie des énergies positives et je recevrai des énergies positives.

Notre hygiène de vie, nos comportements mais surtout nos émotions sont à l’origine de nos maux. Les énergies négatives attirent les énergies négatives. Si je suis rongée par la colère, la rancœur, mon corps est littéralement rongé et je développe un cancer. Si je suis une anxieuse chronique, qui se met en permanence dans un état de stress, mon corps est malmené, épuisé, stocke ce stress et l’accumule. L’accumulation d’énergies négatives dans notre corps génère des ulcères, tumeurs, des éruptions cutanées…

Et je sais de quoi je parle, car pendant des années j’ai fait de l’eczéma. Quand j’étais petite, les crises se déclenchaient en hiver, puis à l’adolescence, j’ai commencé à faire des réactions au maquillage et produits cosmétiques. Ensuite vers mes 18 ans, j’ai développé une allergie aux pollens (éternuements, yeux qui grattent, eczéma…) et en parallèle, à chaque moment de stress, comme en période d’examens par exemple, des plaques d’eczéma apparaissaient. Au départ, mon eczéma était localisé dans les plis des coudes et des genoux, puis dans le cou, sur les poignets et enfin sur le visage. Finalement, ces dernières années, j’avais de l’eczéma 365 jours par an.

Pourquoi devrions-nous stresser, malmener notre corps ? Le stress n’amène rien de positif. Il y a quelques jours, j’ai regardé le documentaire Heal sur Netflix. J’étais déjà convaincue d’un certain nombre de choses mais ce film a renforcé mes croyances. Nous sommes des êtres vivants et notre corps est conçu pour se réparer lui-même sans aide extérieure. La nature reprend toujours ses droits. Si seulement on ne lui met pas de bâtons dans les roues avec une hygiène de vie exécrable ou des émotions négatives en permanence. Nous devrions donc agir sur les causes plutôt que les conséquences pour lui permettre de se régénérer. Les médecines “non conventionnelles” le sont car dans nos systèmes de croyances occidentaux nous les rejetons, nous ne les comprenons pas. Elles font appel à des connaissances que nous n’avons pas encore et nous demandent de croire. Pourtant dans certains pays orientaux, elles sont la “norme”. Ces médecines se focalisent sur la cause plutôt que la conséquence et aident notre corps à retrouver son équilibre, son homéostasie.

J’ai donc décidé de me débarrasser des éléments de mon environnement qui généraient du stress chez moi. Je travaille encore dessus actuellement car c’est un processus qui prend du temps. Mais finalement, lorsque j’ai pris la décision en décembre 2019 de quitter mon emploi et de m’entretenir avec la responsable des ressources humaines de mon entreprise, j’ai ressenti un immense soulagement. Et du jour au lendemain, mes plaques d’eczéma ont disparu. Fin février, j’ai concrétisé cet entretien en demandant officiellement une rupture conventionnelle. Ceci conjugué aux autres éléments mis en place dans ma vie pour ressentir moins de stress fait que je me sens beaucoup plus épanouie aujourd’hui, je ressens du bien-être, je suis heureuse. Bien sûr il m’arrive encore d’être stressée par des évènements, mais je me demande toujours pourquoi la situation génère un stress en moi, ne pourrais-je pas apporter une émotion plus positive et constructive en réponse à cet évènement plutôt que du stress ?

Ceci s’applique à toutes les émotions négatives. Pourquoi réagir avec colère ? Pourquoi s’énerver face à une situation que l’on ne maîtrise pas ? Ça ne changera pas le résultat, bien au contraire et cela aura des répercussions négatives à long terme sur notre état de santé, alors à quoi bon ? Lorsque je dis “non” à ma fille et qu’elle se met à râler, je lui explique que plus elle râle, moins elle obtiendra ce qu’elle veut. Si quelqu’un vous demandait quelque chose de manière agressive, auriez-vous envie d’aider cette personne ? Où seriez-vous plus enclin à aider quelqu’un qui vous demande les choses gentiment et poliment ? Soyons bienveillants, envers les autres et envers nous-mêmes, pour davantage d’émotions positives et de bien-être.

Charlène

Ecouter son intuition

J’ai constaté, il y a peu de temps, que je n’écoutais plus mon intuition depuis longtemps. Lorsque j’étais adolescente, je voyais des signes partout. Je regardais mon réveil quand les minutes et l’heure affichaient le même chiffre. Je pensais à quelqu’un ou quelque chose et ça arrivait peu de temps après. J’ai expérimenté les rêves prémonitoires.

Et puis je suis rentrée dans la vie active, j’ai obtenu mon premier CDI, je me suis mise en couple et j’ai fondé une famille. La routine et la conformité sociale se sont installées. J’ai étouffé mon intuition pour vivre une vie comme les autres. J’ai abandonné mon moi intérieur.

Mais à l’été 2019, j’ai dit stop ! Ma voix intérieure s’est réveillée et me hurlait que je devais reprendre ma vie en main. Faire les choses qui me correspondaient et non ce qu’attendaient les autres de moi. Je me suis investie corps et âme dans de nouveaux projets. J’ai essayé, testé, rejeté, recommencé. Je savais ce que je voulais mais je ne savais absolument pas comment y arriver. Mais c’est en agissant, en faisant des erreurs, en découvrant, en apprenant que j’ai pu mettre au jour ce site internet et ce podcast.

Et aujourd’hui, je sais que je suis sur la bonne voie. Je suis alignée avec mes valeurs, avec moi-même. Alors toi aussi, écoute ton intuition !